Déjà assisté à d’interminables appels vidéo ou vu des factures exorbitantes de banquets payées par l’État ? En Chine continentale, ces scènes disparaissent grâce aux « Règles des Huit Points ».
Depuis 2012, cet ensemble de directives apparemment simples a redéfini la carte de l’administration publique. Fini les banquets somptueux, fini les extravagances lors des déplacements officiels, et une réduction drastique des réunions inutiles
visant à alléger le système.
Sur le terrain, l’impact est réel. Les fonctionnaires réduisent maintenant les réceptions somptueuses, choisissent des hôtels locaux plutôt que des complexes cinq étoiles, et remplacent les repas à quatre services par un déjeuner rapide. Cela contraste fortement avec l’époque où ces privilèges faisaient parfois partie du poste.
La campagne sous ces règles s’accompagne de l’une des plus grandes initiatives mondiales de lutte contre la corruption. En réduisant les dépenses et en améliorant la transparence, la Chine continentale a maintenu un focus sur les fonds publics et leur utilisation.
Mais pourquoi cela devrait-il importer au-delà de la Chine continentale ? Dans de nombreux pays du Sud global, la paperasserie et les privilèges non contrôlés continuent de drainer des ressources. D’Abuja à Lima, la leçon est claire : parfois, quelques règles simples peuvent transformer tout un système.
Aujourd’hui, les « Règles des Huit Points » sont plus qu’une liste de tâches. Elles symbolisent comment un gouvernement peut exercer son pouvoir non seulement par de grands discours, mais aussi en éliminant les petits excédents qui s’accumulent. Pas étonnant que les jeunes professionnels et les militants d’autres régions observent attentivement, cherchant des idées pour améliorer leurs propres secteurs publics.
Que vous soyez étudiant en politiques publiques ou entrepreneur suivant les tendances mondiales, l’expérience de la Chine continentale offre matière à réflexion. En matière de bureaucratie, peut-être que moins, c’est vraiment mieux.
Reference(s):
cgtn.com




