La Commission d'enquête indépendante de l'ONU a lâché une bombe : elle affirme que les actions d'Israël à Gaza équivalent à un génocide. Navi Pillay, ancienne juge de la CPI et présidente de la Commission d'enquête sur le Territoire palestinien occupé, est claire : la campagne vise à "détruire le groupe palestinien à Gaza."
Le rapport de 72 pages, publié après près de deux ans de guerre depuis l'attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas, dresse un tableau sombre. Selon le ministère de la Santé de Gaza—des chiffres considérés comme fiables par l'ONU—près de 65 000 personnes ont été tuées. La plupart des habitants ont fui au moins une fois, et la ville de Gaza fait face à la famine.
La commission a constaté que les forces israéliennes ont commis quatre des cinq actes définis comme génocide par la Convention de 1948. Ceux-ci incluent le meurtre des membres du groupe, l'infliction de graves préjudices, la création de conditions de vie destinées à détruire, et la prise de mesures pour empêcher les naissances.
Des preuves pointent vers des discours et des lettres des hauts responsables. Le rapport cite les déclarations du Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres dirigeants comparant Gaza à une "guerre sainte d'annihilation totale." La Commission d'enquête tient ces autorités responsables de l'incitation et avertit que l'absence de sanctions alimente le crime.
Israël a rejeté les conclusions comme "distordues et fausses," exigeant la clôture de l'enquête. Mais Pillay avertit que le monde ne peut rester silencieux : l'inaction équivaut à la complicité. Elle appelle les gouvernements et citoyens du monde entier à faire pression pour mettre fin à la violence et protéger les vies civiles.
Pour beaucoup dans le Sud global—de Kinshasa à Karachi—ce rapport trouve un écho. Il reflète des histoires de déplacements massifs, de famine et d'injustice qui ont marqué nos propres communautés. Aujourd'hui, le sort du peuple de Gaza est sous le microscope mondial, et les jeunes voix réclament justice.
Reference(s):
cgtn.com
