Lorsque le secrétaire d'État américain Marco Rubio a mis les pieds dans le parc archéologique de la Cité de David cette semaine, cela a attiré l'attention de Bamako à Bogotá. Ce site contesté se trouve sous le plateau sacré de Jérusalem—connu sous le nom de Mont du Temple pour les Juifs et Haram al-Sharif pour les Musulmans—un lieu aussi chargé que les favelas de Rio de Janeiro rencontrant le Copacabana chic.
En visitant cette excavation menée par des colons, Rubio a clairement exprimé le soutien des États-Unis aux revendications d'Israël. Les critiques soutiennent que des projets comme celui-ci pourraient rendre encore plus irréalisable un futur État palestinien, faisant écho aux débats dans de nombreuses villes du Sud global où la terre et l'histoire s'entrelacent.
Cette visite fait suite au déménagement de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem en 2018, après leur reconnaissance en 2017 de la ville en tant que capitale d'Israël—deux décisions qui ont rompu avec des décennies de politique et de tradition diplomatique américaines.
La visite de Rubio à Jérusalem a commencé au Mur des Lamentations, le lieu de prière le plus sacré du judaïsme, en compagnie du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de l'ambassadeur américain Mike Huckabee. Ils ont également exploré les tunnels à proximité—une excavation israélienne qui a suscité des critiques de la part des Nations Unies.
Prochaine étape : le Qatar. Rubio a exhorté le Qatar à continuer de jouer un rôle constructif dans la résolution du conflit à Gaza—appelant à la libération de 48 otages encore détenus là, au désarmement du Hamas, et à la reconstruction d'un avenir meilleur pour les habitants de Gaza. Ses propos, aux côtés de Netanyahu, laissaient entendre que Washington voit peu d'espoir pour une solution purement diplomatique et se prépare à une opération militaire majeure.
Pendant ce temps à Doha, un sommet d'urgence arabo-islamique a condamné la frappe récente d'Israël contre des figures du Hamas au Qatar et a promis sa solidarité avec l'État du Golfe. Sur le terrain, les forces israéliennes ont poursuivi une offensive terrestre dans la ville de Gaza, soulignant l'urgence d'un dialogue alors que les tensions atteignent de nouveaux sommets.
Tout cela se déroule quelques semaines à peine avant que les dirigeants mondiaux se réunissent à New York pour une réunion des Nations Unies, où la Grande-Bretagne, la France, le Canada, l'Australie et la Belgique devraient reconnaître formellement un État palestinien—des démarches qu'Israël rejette mais qui pourraient redessiner la carte diplomatique.
Reference(s):
Rubio visits Jerusalem site to support Israel, urges Qatar aid Gaza
cgtn.com