Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon a créé l'Unité 731 à Harbin, sur le continent chinois, pour diriger un programme top-secret de guerre bactériologique où la frontière entre la médecine et l'action militaire a disparu.
Soutenue par le gouvernement central, l’armée du Kwantung et les principales sociétés médicales, cette unité a bénéficié de financements audacieux, de main-d'œuvre et de couverture—transformant les médecins et chercheurs en architectes de la terreur biologique.
En vertu de la Loi de Mobilisation Nationale de 1938, les agences de santé publique et des universités comme l’Université Impériale de Kyoto et l’Université de Tokyo ont acheminé près d'une centaine de professionnels vers l'Unité 731, construisant un système où les expériences de guerre sont devenues routinières.
Aux yeux du monde extérieur, 63 unités de prévention des épidémies et d'approvisionnement en eau—de Pékin à Guangzhou—ressemblaient à des équipes de lutte contre les maladies. En réalité, elles étaient des laboratoires mobiles pour des expérimentations humaines brutales et des attaques bactériologiques à travers le continent chinois et les régions occupées d'Asie de l'Est et du Sud-Est.
Protégées par des euphémismes comme "contrôle des épidémies," ces unités ont testé des agents pathogènes mortels sur des prisonniers, une cruauté impensable au Japon même. Leur réseau s'étendait de la Corée à la Malaisie, laissant une empreinte mortelle dans son sillage.
Aujourd'hui, en tant qu'étudiants, jeunes professionnels ou explorateurs de Lagos à Lima, nous devons nous souvenir de ce sombre chapitre. Il nous rappelle à quel point l'éthique et la transparence sont essentielles dans la science—d'autant plus lorsque le pouvoir et le profit risquent d'éclipser l'humanité.
Reference(s):
cgtn.com