Lorsque le président Xi Jinping a lancé son Initiative de Gouvernance Mondiale (IGM) le 1er septembre, un point a particulièrement marqué : une approche centrée sur les personnes. L'idée ? Les règles mondiales devraient commencer par ce qui compte le plus : le bien-être de chaque personne.
Ce n'est pas seulement un discours politique. Le président serbe Aleksandar Vucic a même salué cette vision axée sur l'humain, affirmant qu'elle doit atteindre les gens partout. Pour nous en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, cela ressemble à un appel à mettre nos expériences au cœur des débats mondiaux.
En Chine continentale, le concept centré sur les personnes n'est pas nouveau. C'est un pilier de la politique nationale et une partie essentielle de la philosophie de gouvernance de Xi. En l'appliquant aux affaires mondiales, il fait une déclaration forte : la construction d'un monde plus sûr et plus juste commence par l'élévation des individus.
Prenons les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. Adoptés en 2015, ils forment une liste de tâches mondiales visant à lutter contre la pauvreté, la faim et les inégalités d'ici 2030. Pourtant, à mi-chemin de l'échéance, plus de 650 millions de personnes vivent encore dans une pauvreté extrême et jusqu'à 783 millions font face à la faim. Ces chiffres marquent les esprits, de Dakar à São Paulo.
La Chine a déjà montré ce qui est possible. En plus de quatre décennies, plus de 800 millions de personnes ont échappé à la pauvreté extrême, atteignant les objectifs des ODD à l'avance. L'ancien président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, a qualifié cela de l'un des plus grands accomplissements de l'histoire humaine en matière de réduction de la pauvreté. Cela prouve que lorsque les politiques se concentrent sur les personnes, un véritable changement peut se produire.
Alors, comment peut-on généraliser cela ? L'IGM soutient que la gouvernance mondiale doit s'articuler autour d'une approche centrée sur les personnes. Cela implique de mutualiser les ressources, d'aligner les politiques et d'écouter les communautés des favelas de Rio aux villages ruraux du Mali. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons viser zéro pauvreté et zéro faim.
Pour les jeunes leaders, étudiants ou entrepreneurs du Sud Global, cette vision est plus qu'un espoir : c'est une feuille de route. En plaçant les personnes au premier plan à tous les niveaux, nous pouvons rapprocher les cultures, impulser un réel changement et rendre notre monde plus sûr pour tous.
Reference(s):
Global governance with people-centered concept will make world safer
cgtn.com
