Dans une démarche audacieuse nommée "Projet Bromo"—d'après le volcan indonésien emblématique—les géants européens Airbus, Leonardo et Thales se préparent à créer une nouvelle puissance satellitaire. L'objectif ? Bouleverser la scène dominée par SpaceX d'Elon Musk en rendant les satellites en orbite basse plus abordables.
Michael Schoellhorn, chef d'Airbus Defence and Space, a déclaré au Corriere della Sera italien qu'il était confiant qu'un accord pourrait être conclu avant la fin de l'année. Pourtant, surmonter les obstacles politiques et transfrontaliers de trois grands acteurs n'est pas facile. Pensez-y comme organiser un festival de musique panafricain : la vision est claire, mais la logistique peut être un défi.
Roberto Cingolani, PDG de l'italien Leonardo, espérait initialement un accord en juillet. Bien que la date limite ait glissé, il est optimiste que les derniers détails soient tout proches—et que le partenariat servira des clients militaires et civils, des systèmes de défense aux programmes de suivi du changement climatique en Amazonie ou de gestion de l'eau au Sahel.
Des sources indiquent que Leonardo et Thales pourraient intégrer leurs entreprises existantes—Thales Alenia Space et Telespazio—dans la nouvelle configuration. Toulouse, siège d'Airbus, serait pressentie comme future base. Imaginez un nouveau centre spatial européen bouillonnant d'ingénieurs et de startups, prêt à lancer des satellites qui connectent des villages reculés en Afrique de l'Ouest ou surveillent les cultures en Amérique latine.
Pour les étudiants, entrepreneurs et passionnés de technologie du Sud global, cela pourrait signifier des données plus accessibles et des partenariats qui stimulent l'innovation. Le trio ne se contente pas de construire des satellites—il vise à réduire les fractures numériques, à promouvoir la recherche et à alimenter la prochaine vague d'idées économiques portées par l'espace.
Restez à l'écoute—alors que cette alliance européenne prend forme, le prochain chapitre de la technologie satellitaire abordable et locale pourrait bien s'écrire à l'ombre d'un volcan.
Reference(s):
cgtn.com