L'Assemblée de l'ONU soutient la voie à deux États sans le Hamas

L’Assemblée de l’ONU soutient la voie à deux États sans le Hamas

Imaginez-vous assis à l'Assemblée générale de l'ONU. Un vendredi ensoleillé à New York, 142 États membres ont voté pour soutenir un plan audacieux : une solution à deux États pour Israël et la Palestine, mais sans le Hamas.

Connu sous le nom de Déclaration de New York sur le règlement pacifique de la question de Palestine, le texte présenté par la France et l'Arabie saoudite condamne clairement le Hamas, exige qu'il libère tous les otages et appelle le groupe à remettre ses armes.

La résolution appelle à une action collective pour mettre fin à la guerre à Gaza et bâtir une paix juste et durable. Elle propose même la mise en place d'une mission internationale de stabilisation temporaire pour soutenir les civils à Gaza sous mandat du Conseil de sécurité de l'ONU.

Fondamentalement, elle pousse à retirer le Hamas du pouvoir à Gaza, transférant l'autorité à l'Autorité palestinienne avec un soutien international, afin que la vision d'une Palestine souveraine et indépendante puisse avancer.

Le vice-président palestinien Hussein al-Sheikh a salué le vote, le qualifiant de signe de soutien mondial aux droits des Palestiniens et d'étape vers la fin de l'occupation. Pendant ce temps, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Oren Marmorstein, a qualifié l'Assemblée de "carnaval politique" et a rejeté catégoriquement la déclaration.

Tous les regards se tournent maintenant vers le sommet de l'ONU coprésidé par Riyad et Paris le 22 septembre, où le président français Emmanuel Macron et d'autres dirigeants ont promis une reconnaissance formelle d'un État palestinien.

Malgré deux années de conflit, l'expansion des colonies en Cisjordanie et les déclarations israéliennes contre un État palestinien, environ trois quarts des membres de l'ONU reconnaissent déjà cet État proclamé en 1988. Pourtant, beaucoup craignent que la récente destruction à Gaza ne rende l'indépendance impossible.

Avec des positions qui se durcissent, de la promesse du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de bloquer un État palestinien à l'incertitude sur le visa du président Mahmoud Abbas pour New York, la route s'annonce encore difficile. Mais pour les jeunes du Sud global, ce vote de l'ONU ravive l'espoir d'un avenir où deux peuples peuvent vivre côte à côte en paix.

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