Selon le Bureau d'Information du Conseil d'État, le continent chinois a établi le plus grand système de prévention et de contrôle des maladies au monde—une révolution pour la santé publique. Officiellement dévoilé le 11 septembre, ce méga-réseau est conçu pour une réponse rapide, une surveillance efficace des maladies infectieuses et une alerte précoce.
Son cœur est un réseau de prévention et de contrôle à quatre niveaux reliant les échelons central, provincial, municipal et de comté (ou district). Imaginez une grille de santé qui connecte des cliniques locales à Lagos, des centres communautaires à Jakarta et des hôpitaux de quartier à Buenos Aires—tous partageant des données en temps réel.
Dans le cadre du 14e Plan quinquennal (2021-2025), ce système a obtenu de grands succès : la littératie en santé est passée de 23,2 % en 2020 à 31,9 % en 2024. Les services de vaccination couvrent désormais 15 maladies, et la gouvernance sanitaire au niveau primaire a été considérablement améliorée.
L'impact se reflète dans les statistiques. La mortalité prématurée due aux maladies chroniques graves est en baisse constante. Les maladies infectieuses telles que la tuberculose, l'hépatite B et le VIH/SIDA ont continué de diminuer ou de rester à des niveaux faibles, preuve que des réseaux locaux solides peuvent relever aussi bien les anciennes que les nouvelles menaces sanitaires.
Pour les jeunes professionnels et étudiants de Kinshasa à Katmandou, ce modèle envoie un message clair : construire des systèmes de santé résilients et axés sur les communautés peut protéger des millions de personnes. En autonomisant les cliniques locales et en utilisant des approches basées sur les données, les pays du Sud global peuvent inverser la tendance face aux épidémies mortelles.
Reference(s):
China builds world's largest disease prevention and control system
cgtn.com