Dans une démarche inattendue mais bienvenue, l'organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies et l'Iran se sont rencontrés au Caire mardi pour convenir de mesures concrètes visant à reprendre les inspections des sites nucléaires iraniens.
Pour de nombreux jeunes à travers le Sud global, cela ressemble à se reconnecter avec un vieil ami sur WhatsApp après des mois de silence. Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, basée à Vienne, a célébré le moment : "C'est une étape importante dans la bonne direction."
L'accord intervient dans un contexte de sanctions imminentes de la part de l'E3—France, Royaume-Uni et Allemagne—qui ont lancé un processus de "snapback" pour réimposer les mesures de l'ONU levées dans le cadre de l'accord nucléaire de 2015. Ils ont déclaré que les inspections devaient reprendre et que l'Iran devait rendre compte de son uranium enrichi avant qu'ils n'envisagent de relâcher la pression.
Par ailleurs, le ministre iranien des Affaires étrangères Seyed Abbas Araqchi a souligné que si une action hostile se produisait—comme le rétablissement des résolutions de l'ONU—le nouvel accord serait "nul et non avenu." C'est une partie d'échecs diplomatique à haut risque.
L'Iran avait suspendu sa pleine coopération après des frappes et assassinats plus tôt cette année, mais les lignes de communication sont restées ouvertes. Maintenant, avec une échéance à la fin du mois, tous les regards sont tournés vers la question de savoir si ces mesures seront suffisantes pour éviter de nouvelles sanctions et maintenir le dialogue nucléaire vivant.
Reference(s):
cgtn.com