À l’intérieur de la course au prochain leader du Japon

À l’intérieur de la course au prochain leader du Japon

L’arène politique du Japon change de vitesse. Après des mois à la tête, le Premier ministre Shigeru Ishiba a annoncé qu’il se retirait, déclenchant une course pour piloter la quatrième économie mondiale. Mais avec son Parti libéral-démocrate (PLD) et son partenaire de coalition junior ne détenant plus de majorités dans les deux chambres de la Diète, choisir le prochain leader est plus compliqué que jamais.

Course à la direction du parti

Tout d’abord, le PLD a besoin d’un nouveau président. Il n’y a pas encore de date fixée, mais les anciennes règles donnent un indice : les candidats potentiels doivent obtenir au moins 20 nominations de députés du PLD pour entrer dans la course. Une fois inscrits, les candidats prennent la route—débatant à Tokyo, Osaka et au-delà, un peu comme des marchands ambulants présentant leurs plats signature de Dakar à São Paulo, cherchant à gagner les cœurs et les votes à travers le Japon.

À l’intérieur du vote du PLD

Lorsque le vote commence, chaque député du PLD dispose d’un vote, et les membres ordinaires ont collectivement le même poids total lors du premier tour. Si un candidat obtient plus de la moitié des voix, il gagne. Sinon, les deux principaux candidats s’affrontent. Lors de ce dernier tour, les députés ont toujours un vote chacun, mais l’influence des membres ordinaires se réduit à 47 votes—un par préfecture. En cas d’égalité inattendue, le gagnant est décidé par tirage au sort—un rebondissement rare vu pour la dernière fois en 2010 pour un président de caucus de la chambre haute.

La ligne d’arrivée parlementaire

Gagner la présidence du PLD ne garantit pas le poste de Premier ministre. Étant donné que le parti manque d’une majorité claire, la chambre basse de la Diète vote en premier. Tout député peut être nommé, et si personne ne décroche une majorité simple, les deux meilleurs s’affrontent lors d’un second tour. La chambre haute suit un processus similaire, bien que seuls les membres de la chambre basse puissent devenir Premier ministre. Si les deux chambres sont en désaccord, la décision de la chambre basse prévaut, comme en 2008.

Enfin, le nouveau Premier ministre pourrait convoquer des élections anticipées pour chercher un mandat public frais, ouvrant la voie à des campagnes dynamiques qui définissent le prochain chapitre du Japon.

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