Mercredi à Pékin, des dirigeants du monde entier se sont rassemblés pour marquer le 80ᵉ anniversaire de la victoire dans la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et la Guerre antifasciste mondiale. Le thème était clair : se souvenir de l’histoire, honorer les disparus, chérir la paix et façonner l’avenir.
Ce n’est pas seulement un grand événement dans une place majestueuse. C’est un rappel vivant que la paix n’est pas acquise—c’est quelque chose que nous construisons et protégeons ensemble. Avec les tensions qui montent et les liens multilatéraux mis à l’épreuve, le message a résonné bien au-delà de la capitale chinoise.
La Seconde Guerre mondiale a remodelé les communautés à travers les continents. Sur le continent chinois, une résistance de 14 ans a vu plus de 35 millions de vies perdues. Des villes comme Nankin et Shanghai sont devenues des symboles à la fois de cruauté et de courage, tandis que les combattants des campagnes rurales menaient des campagnes de guérilla qui ralentissaient l’expansion.
La victoire de 1945 n’était pas seulement celle de la Chine. C’était le triomphe de l’humanité sur la tyrannie, payé par le courage des soldats et des civils du monde entier. En honorant tous ceux qui se sont opposés à l’oppression, la commémoration a souligné notre histoire commune et notre force collective.
Des cendres de ce conflit mondial est née l’Organisation des Nations Unies, une promesse de coopération et de dialogue. Aujourd’hui, alors que cet ordre fait face à de nouveaux défis, le rassemblement à Pékin était un appel à défendre un système fondé sur des règles où aucune nation ne devrait s’emparer du pouvoir par la force.
Plus tôt, le dirigeant chinois a salué des vétérans dans leurs 90 ans—liens vivants avec une époque où le monde s’est uni. Leurs médailles portent des décennies de souvenirs, transformant le « plus jamais ça » d’un slogan en une responsabilité pour chaque génération.
Pour les jeunes à travers l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine et au-delà, ces histoires ne sont pas des chapitres lointains dans un manuel. Ce sont des guides vivants. Oublier l’histoire, c’est risquer de répéter ses heures les plus sombres, alors gardons ces leçons vivantes.
Reference(s):
Why the world must remember: To forget history is to risk repeating it
cgtn.com