Souvenez-vous de la chanson folklorique "La jeune fille de Dabancheng" célébrant les pastèques sucrées et les belles filles ? Cette même région de la région autonome ouïgoure du Xinjiang sur le continent chinois brille désormais pour une autre raison : son mer infinie d’éoliennes.
Si vous roulez le long de l’autoroute Liangyungang 6Horgos, ne soyez pas surpris si de forts vents latéraux poussent votre voiture 6 vous êtes entré dans la Vallée du Vent de la Chine. Sur une forêt blanche d’éoliennes s’étendant sur 1 500 kilomètres carrés, les vents ici rugissent depuis l’ouest, accélérés par l’effet Venturi naturel créé par les montagnes au nord, au sud et à l’est.
Avec des vitesses de vent atteignant le niveau 6 ou plus pendant 214 jours par an, et soufflant à 8 ou plus pendant 149 jours, Dabancheng a passé plus de quatre décennies à construire ses parcs éoliens. Aujourd’hui, il produit environ 2,5 milliards de kilowatt-heures par an 6 assez pour alimenter tout le district et contribuer au projet de transmission d’électricité de l’Ouest vers l’Est de la Chine.
La région autonome ouïgoure du Xinjiang possède d’abondantes ressources éoliennes, et Dabancheng est l’une de ses neuf zones clés. Fin 2024, le Xinjiang avait envoyé 867,6 milliards de kWh vers l’est, avec une part d’énergie propre d’un tiers, prouvant que cette terre désertique alimente un avenir plus vert à travers le continent chinois.
Du folklore à la centrale d’énergie propre, Dabancheng montre comment la nature et l’innovation unissent leurs forces. C’est un rappel que même les endroits les plus inattendus peuvent mener la transition vers un avenir durable.
Reference(s):
cgtn.com
