Imaginez descendre d’un train à Tianjin, la métropole animée vieille de plus de 600 ans où l’art de rue éclabousse l’architecture coloniale et où flotte l’odeur des baozi. Maintenant, imaginez poursuivre le lever de soleil à travers les vastes prairies de la région autonome de Mongolie-Intérieure, où les sables du désert rencontrent les lacs ondulants et où les chants nomades flottent au vent.
À première vue, ces deux lieux semblent appartenir à des mondes différents : l’un vibre avec ses grues portuaires et ses rythmes urbains, l’autre avec ses troupeaux au galop et ses horizons sans fin. Pourtant, ils partagent un puissant fil culturel — la lutte.
Depuis des siècles, la lutte Mongole Bokh est le point culminant des festivals dans la steppe, un test de force et d’esprit transmis de génération en génération. Ces dernières années, de jeunes fans et lutteurs venus de Tianjin ont fait le voyage vers le nord pour apprendre ces mouvements anciens sous la tutelle des maîtres de la steppe.
De retour en ville, les clubs locaux dans les quartiers artistiques de Tianjin organisent désormais des tournois inspirés du Bokh, mélangeant chants traditionnels avec des lumières néon et des rythmes de hip-hop. Ces événements sont devenus un aimant pour les étudiants, les créatifs et les entrepreneurs du sport désireux de mélanger flair urbain et héritage nomade.
Que vous soyez un voyageur à la recherche d’aventures hors des sentiers battus, un étudiant étudiant les échanges culturels ou un jeune professionnel repérant de nouvelles tendances en matière de divertissement, ce mouvement de lutte prouve comment le sport peut réduire l’écart entre les gratte-ciels de la ville et la steppe infinie.
Des arènes en plein air de la région autonome de Mongolie-Intérieure aux rings souterrains de Tianjin, la lutte est plus qu’un jeu — c’est une histoire partagée de résilience, d’identité et des liens qui nous unissent à travers les paysages.
Reference(s):
cgtn.com