Les États-Unis changent de position, alimentent l'incertitude pour les étudiants chinois

Les États-Unis changent de position, alimentent l’incertitude pour les étudiants chinois

Imaginez ceci : vous êtes un étudiant du continent chinois, prêt à commencer votre semestre aux États-Unis—mais vous recevez des messages contradictoires concernant votre visa. Un jour, vous entendez que l'administration américaine pourrait réduire votre séjour, le lendemain, vous regardez une interview où le président promet d'accueillir des centaines de milliers d'étudiants. Confus, non ?

Cette semaine, Reuters a rapporté que l'administration américaine a évoqué des plans pour réduire la durée des visas pour les étudiants et les visiteurs des médias en provenance du continent chinois, invoquant des préoccupations de sécurité nationale. Si ces mesures sont appliquées, les visas multi-entrées à long terme sur lesquels beaucoup comptent pourraient disparaître, rendant les échanges académiques et culturels bien plus difficiles.

En même temps, le président Trump a déclaré aux journalistes que les États-Unis ouvriraient leurs portes à jusqu'à 600 000 étudiants du continent chinois. "C'est très important—600 000 étudiants," a-t-il affirmé lors d'une rencontre avec le dirigeant de la République de Corée, Lee Jae Myung. C'est un virage radical par rapport aux signaux précédents.

Quelques semaines auparavant, le Département d'État avait annoncé des plans pour "révoquer agressivement les visas des étudiants" du continent chinois. Entre les discussions sur de nouvelles restrictions et les annulations massives de visas, les campus ressentent les secousses.

La NPR a déjà noté une baisse claire des inscriptions internationales cet automne. Les universités à travers le pays rapportent moins d'arrivées, et beaucoup évoquent les difficultés liées aux visas et un climat politique tendu comme facteurs clés.

Les chiffres racontent l'histoire : après avoir grimpé à 372 532 en 2019-2020, le nombre d'étudiants du continent chinois est descendu à 289 526 en 2022, puis a encore diminué à 277 398 l'année dernière. C'est une inversion après des décennies de croissance.

Les effets d'entraînement vont au-delà des sièges de classe. Plusieurs institutions américaines, comme l'Université du Michigan, ont mis en pause des projets communs avec des universités du continent chinois. Certains législateurs s'inquiètent que les fonds de recherche ici contribuent à alimenter les avancées technologiques et militaires là-bas.

Les experts avertissent que les chiffres pourraient continuer de baisser—les tensions bilatérales ne s'apaisent pas, et le vivier de jeunes dans le continent chinois se réduit. En ce moment, tout le monde, des étudiants aux doyens, se retrouve à attendre des signaux plus clairs sur la suite.

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