Au 20e Festival du film de Changchun, le réalisateur Fang Li a évoqué l'art de tisser l'histoire au-delà des frontières. Fraîchement sorti du succès de L'Épave du Lisbon Maru et en préparation de son prochain épopée Mukden, Fang Li a partagé comment il aborde des récits qui couvrent des nations, des cultures et d'innombrables perspectives.
Pour Fang Li, le véritable défi réside dans l'honneur de chaque fil culturel sans perdre la vue d'ensemble. Il a expliqué qu'avant que les stylos ne touchent le script, il plonge profondément dans la recherche — des archives locales sur le continent chinois aux témoignages dans les communautés touchées par la Seconde Guerre mondiale. Ce travail, dit-il, est la clé pour faire en sorte que chaque scène résonne avec authenticité, peu importe où elle est projetée.
Mais la recherche n'est qu'une pièce du puzzle. Fang Li croit également en la collaboration. Il s'entoure d'historiens, de consultants culturels et même d'artistes locaux qui peuvent lui indiquer des détails que des étrangers pourraient manquer. Cette approche l'aide à éviter les clichés et garantit que chaque personnage — qu'il s'agisse d'un marin sur le Lisbon Maru ou d'une famille à Mukden — semble réel et accessible.
En fin de compte, Fang Li voit ses films comme des ponts. En mélangeant des récits issus de différents horizons, il espère susciter des conversations et connecter les publics du Sud global et au-delà. Comme il l'a décrit à Changchun, « Quand nous respectons chaque perspective, nous pouvons raconter des histoires qui appartiennent véritablement à nous tous. »
Reference(s):
Chinese director Fang Li on crafting cross-national histories
cgtn.com