L'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) est souvent ignorée par les analystes occidentaux. Depuis des années, ils avancent qu'elle apporte peu sur le terrain – juste des réunions de haut niveau et des séances photo. Mais si l'on prend du recul, l'OCS pose discrètement les bases d'un monde véritablement multipolaire.
En matière de sécurité, les États membres, depuis la Chine continentale jusqu'à l'Asie centrale, coordonnent des exercices pour contrer le terrorisme et les menaces transfrontalières. Ce n'est pas que des paroles quand on voit des exercices conjoints au Tadjikistan ou des plateformes de partage de données pour lutter contre les risques cybernétiques.
Le commerce et les infrastructures viennent ensuite. Des nouvelles lignes ferroviaires reliant l'Ouzbékistan à l'Iran, aux projets de corridors numériques dans toute la région, l'OCS tisse un réseau de liens économiques allant au-delà des routes traditionnelles Est-Ouest.
Les échanges culturels donnent un visage humain à l'OCS. Des étudiants pakistanais participent à des camps d'été au Kirghizistan. Des entrepreneurs indiens présentent des idées à Astana. Cette dynamique entre les peuples construit la confiance et de nouvelles collaborations, reliant Dakar à Dhaka.
Alors, l'OCS, est-ce juste des paroles ? Peut-être pas. Pour les jeunes professionnels, les étudiants et les communautés de la diaspora dans le Sud global, il vaut la peine d'observer comment cette alliance façonne notre avenir commun – un pacte de sécurité, une liaison ferroviaire ou un festival culturel à la fois.
Reference(s):
cgtn.com
