Sous le ciel sans fin des steppes de la Mongolie-Intérieure, les rings de lutte ont pris vie lors du 35e Festival Naadam des Prairies de Mongolie-Intérieure. Plus de 500 athlètes de toute la région se sont affrontés en Bökh mongol, transformant les prairies en une scène de force et de tradition.
Connu comme l'une des trois compétences viriles aux côtés des courses de chevaux et du tir à l'arc, le Bökh a de profondes racines dans la vie nomade. Autrefois, ces combats permettaient de choisir les guerriers les plus courageux et les futurs commandants. Aujourd'hui, ils perpétuent l'esprit des steppes, mêlant rituels ancestraux et effervescence d'un festival moderne.
Parmi les concurrents se trouve Bayinmend, un jeune homme de 27 ans originaire de la bannière Ouest d'Ujimqin dans la région de Mongolie-Intérieure sur le continent chinois. Premier lutteur de Bökh dans sa famille, il a passé sept années intenses à perfectionner ses mouvements, prouvant que le talent naturel associé au travail acharné peut vous porter des champs de village aux feux des projecteurs du festival.
Pour la jeunesse de Dakar à São Paulo, des scènes comme celles-ci semblent familières. Tout comme les cercles de capoeira au Brésil ou les tournois de football de rue en Afrique rassemblent les communautés, les rings de lutte du Naadam unissent les gens, honorant un patrimoine commun à chaque prise et chaque projection.
Tandis que le festival se poursuit, chaque combat écrit un nouveau chapitre d'une histoire qui s'étend sur des siècles. Gardez vos yeux sur les prairies : le Bökh mongol est plus qu'un sport — c'est un lien vivant entre le passé et le présent.
Reference(s):
cgtn.com