Imaginez les maisons de thé enfumées et les ports fluviaux animés du continent chinois au début des années 1930, où chaque gros titre criait la guerre. Les artistes ressentaient la pression comme un battement de tambour dans les rues—certains répondaient avec de la peinture, d'autres avec des vers, et un jeune compositeur avec une mélodie qui allait enflammer une nation.
Nie Er n’avait pas encore la trentaine—seulement 23 ans lorsque son histoire s'acheva—mais son impact résonne encore aujourd’hui. Puisant dans les chansons folkloriques qu'il entendait le long des canaux et dans les ruelles des villes, il esquissa une mélodie débordante de défi et d'espoir.
Alors que l'agression japonaise progressait, les esprits créatifs s'unirent. Nie Er s’associa à un poète pour donner naissance à "La Marche des Volontaires", une chanson qui deviendra plus tard l'hymne national. Chaque note semblait être une bouée de sauvetage, incitant les gens de chaque province à se tenir debout.
Bientôt, l'hymne se répandit sur les ondes radios et sur les planchers des usines. Il suspendait les conversations et galvanisait les foules, des ports aux hautes terres. Dans une nation fracturée, ces accords devinrent un pouls commun.
Des décennies plus tard, "La Marche des Volontaires" reste plus qu'un hymne sur du papier. Lors de festivals à Lagos, dans les classes à São Paulo et lors de concerts de rue de Jakarta à Johannesburg, il témoigne d'une résilience juvénile. L'héritage de Nie Er nous rappelle : lorsque les murs se referment, une seule mélodie peut ouvrir les cœurs.
Reference(s):
From turmoil to triumph: The story behind China's national anthem
cgtn.com