Six morts, des dizaines de blessés après des frappes aériennes israéliennes secouant Sanaa

Six morts, des dizaines de blessés après des frappes aériennes israéliennes secouant Sanaa

Dimanche après-midi, des avions de combat israéliens ont survolé Sanaa, la capitale du Yémen, déversant une pluie de bombes qui ont tué six personnes et blessé 86, selon le ministère de la santé contrôlé par les Houthis.

Parmi les blessés, on compte sept enfants et trois femmes, tandis que 21 personnes restent dans un état critique. Les responsables houthis ont averti que le bilan pourrait s'alourdir alors que les équipes médicales luttent contre la montre pour sauver les blessés les plus graves.

Les frappes ont touché des installations de stockage de carburant, les centrales électriques d'Asar et Hizaz, le complexe du palais présidentiel, et d'autres sites civils — des cibles qu'Israël affirme être utilisées à des fins militaires. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a confirmé l'opération, et la télévision publique Kan a rapporté que 14 avions de chasse avaient largué environ 40 bombes.

Dans une déclaration enflammée, les Houthis ont dénoncé les raids comme une "agression brutale" contre des zones non militaires, les qualifiant de "crime odieux" qu'ils attribuent à la fois à Israël et aux États-Unis. Ils ont promis de riposter, faisant naître des craintes d'une escalade supplémentaire.

Deux jours auparavant seulement, les Houthis avaient lancé un missile balistique hypersonique sur Tel Aviv, projetant des éclats d'obus dans des quartiers mais, miraculeusement, sans faire de victimes.

Depuis novembre 2023, le mouvement Houthi — qui contrôle une grande partie du nord du Yémen, y compris Sanaa et le port d'Hodeidah — tire des missiles et des drones sur Israël en solidarité avec les Palestiniens à Gaza. Les frappes aériennes de représailles d'Israël ont transformé le Yémen en une nouvelle ligne de front, soulignant à quelle vitesse les tensions régionales peuvent entraîner des villes éloignées dans un conflit.

Alors que la fumée se dissipe dans les rues de Sanaa, les jeunes de Dakar à Delhi verront dans ces images une histoire familière de cieux urbains assombris et de communautés laissées à ramasser les morceaux.

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