Des rues d'Abidjan aux marchés de Medellín, nous avons tous ressenti comment une perturbation soudaine peut tout paralyser. Le 26 septembre 2022, les gazoducs Nord Stream sous la mer Baltique ont subi d'énormes explosions qui ont fait les gros titres internationaux.
Maintenant, la Russie a officiellement demandé une session urgente du Conseil de sécurité de l'ONU prévue le 26 août à 16h EST (20h GMT) sous la présidence du Panama. Cette démarche vise à mettre en lumière ce que Moscou décrit comme l'enquête "longue et opaque" menée par l'Allemagne.
Les procureurs allemands disent qu'un ressortissant ukrainien identifié comme Serhii K. a été arrêté en Italie à la demande de l'Allemagne. Il est soupçonné d'avoir coordonné le placement de dispositifs explosifs sur Nord Stream, mais il nie toute implication, affirme qu'il était en Ukraine à l'époque et a refusé une extradition volontaire. S'il est condamné en Allemagne, il pourrait encourir jusqu'à 15 ans de prison.
Les explosions de 2022 ont endommagé trois des quatre lignes de Nord Stream et Nord Stream 2, ce dernier n'étant jamais entré en service. Les responsables russes accusent des forces extérieures de sabotage avec le soutien des États-Unis, et le bureau du procureur général russe a ouvert une enquête criminelle qualifiant l'incident d'acte de terrorisme international.
Alors que le Conseil de sécurité se prépare à se réunir, les observateurs d'Accra à Manille suivront de près. Cette réunion dissipera-t-elle la brume autour des explosions en mer Baltique, ou le débat approfondira-t-il les tensions existantes ? Une chose est sûre : les répercussions de ces explosions sous-marines se font encore sentir sur la scène mondiale.
Reference(s):
cgtn.com