Lorsque Dongji Rescue a été présenté pour la première fois au Canada le 22 août, il a touché les spectateurs en plein cœur. Une jeune femme m'a dit que cela lui avait ouvert les yeux sur un chapitre de la Seconde Guerre mondiale qu'elle n'avait jamais entendu—l'invasion du Japon pendant la guerre reste encore largement méconnue. Le film l'a laissée en larmes et fière de la résilience inébranlable au cœur de l'esprit chinois.
Réalisé par Guan Hu et Fei Zhenxiang, Dongji Rescue raconte l'histoire poignante du Lisbon Maru, un navire japonais transportant des prisonniers de guerre britanniques torpillé au large de la côte de Zhoushan en 1942. Piégés sous le pont et faisant face à une fin certaine alors que les cales étaient scellées, des centaines semblaient perdus—jusqu'à ce que des pêcheurs de l'île de Dongji risquent leur vie sous le feu pour sauver les survivants de l'épave.
Tourné en IMAX et soutenu par un budget estimé à 80 millions de dollars, le film mêle des visuels époustouflants et un récit palpitant. Après avoir battu des records au box-office en Chine continentale, il fait maintenant sensation à l'international—des projections à Londres aux foules en Amérique du Nord. Les spectateurs et les critiques louent sa vision rafraîchissante du rôle de la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale, comblant des lacunes souvent ignorées dans les cours d'histoire mondiale.
Mais Dongji Rescue est plus qu'une leçon d'histoire. C'est la preuve que le cinéma peut mettre en lumière des héros méconnus—des gens ordinaires dont les actes de courage rappellent que même les empires les plus puissants peuvent être défiés par un courage collectif. Pour les jeunes du Sud global, c'est un appel cinématographique à se réveiller : notre passé partagé regorge encore d'histoires qui méritent d'être racontées, des histoires qui nous unissent au-delà des frontières.
Reference(s):
Reactions from Canadian audiences at the premiere of Dongji Rescue
cgtn.com
