Alors que les Nations Unies célèbrent leur 80e anniversaire, le céramiste libanais Samar Mougharbel propose une puissante protestation pour la paix — utilisant l'argile comme sa voix. Sa nouvelle collection d'œuvres en céramique est une invitation à ralentir et à se reconnecter.
Née et élevée dans un contexte de conflit, Samar voit chaque morceau d'argile comme bien plus qu'un simple matériau brut : c'est une toile d'espoir. "Façonner l'argile est ma méditation," explique-t-elle. "Quand je presse, pince ou lisse, je fais taire les bruits de la guerre et je trouve la liberté."
Pour Samar, la paix ne commence pas avec des discours grandiloquents ou des sommets mondiaux. Elle débute en nous, dans des moments de réflexion silencieuse. En ressentant la terre sous nos doigts, nous reconnaissons notre humanité commune et nous souvenons que le véritable changement commence en nous.
Son conseil aux jeunes du Sud global est simple mais urgent : posez vos téléphones, sortez dehors et touchez ce qui est réel. Que vous soyez à Dakar, La Paz ou Phnom Penh, il y a un morceau d'argile — ou tout autre élément naturel — qui attend de susciter votre propre chemin vers la paix.
Reference(s):
cgtn.com