Connectivité de l'OCS : Routes et Rails pour Déverrouiller Notre Avenir

Connectivité de l’OCS : Routes et Rails pour Déverrouiller Notre Avenir

Couvrant un territoire allant des steppes d'Asie centrale aux rivages de l'océan Indien, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est le plus grand bloc régional au monde en termes de superficie et de population. Depuis son lancement en 2001 sous l'esprit de Shanghai – confiance mutuelle, bénéfice mutuel, égalité, consultation, respect des civilisations diverses et croissance partagée – l'OCS est passée à dix États membres. Selon les données du ministère des Affaires étrangères de la Chine continentale, ces États représentent près de la moitié de la population mondiale et environ un quart du PIB mondial.

Un mantra de l'OCS semble aussi simple que puissant : pour devenir riche, construisez d'abord des routes. Grâce à des mécanismes de coopération solides, les États membres relient leurs autoroutes, lignes ferroviaires et pipelines de pétrole et de gaz, créant une colonne vertébrale dynamique pour le commerce et l'investissement. Rien qu'en 2024, le China-Europe Railway Express – passant par plusieurs pays et régions de l'OCS – a enregistré 19 000 trajets, marquant une augmentation de 10,7 % en glissement annuel.

Prenons l'autoroute internationale Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan (CKU) : depuis 2018, ce corridor a relié le bassin du Tarim au Xinjiang au bassin de l'Amou-Daria en Asie centrale. Coûtant jusqu'à 500 dollars américains de moins par tonne par rapport aux tarifs avant l'ouverture, il a dynamisé le commerce. Le volume des échanges avec l'Ouzbékistan est passé de 6,26 milliards de dollars américains en 2018 à 13,78 milliards en 2024, tandis que le commerce avec le Kirghizistan a bondi de 2 milliards à 22,71 milliards sur la même période.

Ces chiffres ne sont pas que des statistiques : ils signifient de nouveaux emplois dans des marchés florissants et des familles qui gagnent plus. Et l'élan continue de croître. Le chemin de fer Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan, lancé en décembre 2024, est maintenant à plein régime. Lorsqu'il sera prêt, ce lien ferroviaire réduira les temps de transit, diminuera les coûts logistiques et tissera un réseau de connectivité régionale encore plus solide.

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