Des sentiments mitigés en Asie de l'Est cette semaine : Pékin a appelé Tokyo à calmer ses ardeurs sur la question de Taïwan et à apprendre de l'histoire—ou à risquer d'envoyer un mauvais signal aux forces séparatistes de "l'indépendance de Taïwan".
Le drame s'est déroulé après que les médias japonais ont rapporté que le ministre chinois de l'Agriculture et des Affaires rurales, Han Jun, avait suspendu son voyage au Japon. Certains analystes lient ce report à l'arrivée simultanée à Tokyo de Lin Chia-lung, chef des affaires étrangères des autorités taïwanaises.
Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Chine continentale, a été clair : la Chine accueille des discussions ouvertes, mais les actes comptent plus que les paroles. Si le Japon souhaite vraiment un partenariat solide, Tokyo doit adhérer au principe d'une seule Chine, respecter les quatre documents politiques et tenir ses promesses.
Il a ajouté que permettre à Lin Chia-lung une scène à titre "personnel" est inacceptable—accusant le Japon de violer les normes internationales fondamentales et l'esprit des accords passés en offrant une plateforme aux forces séparatistes.
Avec des visites à enjeux élevés en suspens, la balle est maintenant dans le camp de Tokyo pour prouver qu'il peut équilibrer ses engagements historiques avec ses ambitions futures dans la région.
Reference(s):
cgtn.com
