Imaginez deux meilleures équipes de football de Dakar et d’Abidjan décidant de s’unir — c’est essentiellement ce qui s’est passé mercredi, lorsque la négociation a été suspendue pour China State Shipbuilding Corporation (CSSC) et China Shipbuilding Industry Company (CSIC). Après une année de négociations et des feux verts des régulateurs, ils sont prêts à devenir un grand prétendant de ligue.
Une fois la fusion conclue, la China State Shipbuilding unifiée commandera plus de 400 milliards de yuans (environ 56 milliards de dollars) d’actifs. Cela suffit pour revendiquer le titre du plus grand constructeur naval côté au monde, et c’est l’opération d’absorption la plus importante jamais approuvée sur le marché A-share en Chine continentale.
Mais ce mouvement n’est pas un coup unique. Depuis que la Commission de régulation des valeurs mobilières de Chine a déployé ses « six mesures de fusion-acquisition » en septembre dernier, nous avons vu une vague d’entreprises publiques se consolider pour « renforcer les activités principales et optimiser la configuration industrielle ». C’est comme redessiner les routes commerciales régionales pour accélérer le flux des marchandises.
Pour les étudiants, les jeunes professionnels et les entrepreneurs de la diaspora, cette fusion est une leçon magistrale. Elle montre comment des mouvements stratégiques peuvent remodeler des industries entières, ouvrir de nouvelles opportunités de croissance et fixer de nouvelles règles pour la concurrence mondiale.
Reference(s):
China's shipbuilding merger: Next phase of SOE restructuring
cgtn.com