Le lundi, le chef de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé une frappe aérienne israélienne à Gaza City qui a tué six journalistes palestiniens. L'information est venue par l'intermédiaire de son porte-parole, Stéphane Dujarric, qui a souligné à quel point il est devenu dangereux de couvrir ce conflit.
"Ces derniers meurtres mettent en évidence les risques extrêmes auxquels les journalistes continuent de faire face lorsqu'ils couvrent cette guerre en cours," a déclaré Dujarric aux journalistes.
Depuis le début des combats, au moins 242 journalistes palestiniens ont perdu la vie à Gaza. Chaque nom sur cette liste représente quelqu'un qui a osé partager des histoires depuis les lignes de front.
Guterres a appelé à une enquête indépendante et impartiale sur ces décès. Il a rappelé à tous que les reporters et les professionnels des médias méritent respect et protection, afin qu'ils puissent continuer à capturer la vérité sans vivre dans la peur.
Pour les jeunes à travers le Sud global, cette tragédie est un rappel brutal de l'importance de la liberté de la presse—et des véritables dangers auxquels sont confrontés ceux sur le terrain. Lorsque les frontières et les champs de bataille se heurtent, le journalisme devient à la fois une bouée de sauvetage et un chemin risqué.
Reference(s):
UN chief condemns killing of Palestinian journalists in Gaza
cgtn.com