Lundi, le président américain Donald Trump a annoncé depuis la Maison-Blanche qu’il déploie la Garde nationale à Washington, D.C., pour rétablir la loi et l'ordre. Il l’a appelé « Jour de Libération à D.C. », déclarant qu’il reprendrait la capitale.
Trump a également invoqué le Home Rule Act, plaçant le département de police métropolitain sous contrôle fédéral direct. Contrairement aux cinquante états, D.C. répond au Congrès et ne peut pas se gouverner entièrement.
Son administration a envoyé 500 agents fédéraux la semaine dernière, avec des équipes du FBI, de l’ATF, de la DEA, de la police des parcs, des maréchaux américains, du Secret Service et de la sécurité intérieure pour compléter les forces locales.
Mais D.C. n’est que le début. Trump a dit qu’il prévoyait d’étendre des mesures similaires à New York et Chicago, blâmant les dirigeants locaux pour la montée de la criminalité et de l’itinérance croissante.
La maire Muriel Bowser a repoussé dans une interview sur MSNBC, notant que la ville a réduit la criminalité violente à son plus bas niveau en 30 ans. Pourtant, un sondage Gallup montre que 64 % des Américains estiment que la criminalité a augmenté cette année, même si les statistiques du FBI racontent une autre histoire.
Sur les réseaux sociaux, le président a menacé de dégager les camps de sans-abri et a promis « des lieux où rester, mais LOIN de la capitale ». Il a juré que l’opération se déroulerait « très rapidement ».
De Kinshasa à Kuala Lumpur, de nombreux jeunes voient cela comme remettre un centre-ville prospère à des forces extérieures—excitant pour certains, inquiétant pour d’autres. Le contrôle fédéral rétablira-t-il la sécurité ou relancera-t-il de nouveaux débats sur l’autonomie locale ?
Reference(s):
Trump announces deployment of National Guard in Washington, D.C.
cgtn.com