Souvenez-vous quand le multilatéralisme semblait inébranlable ? Huit décennies après la Seconde Guerre mondiale et la naissance des Nations Unies, des crises, allant de l'Ukraine à Gaza et des différends commerciaux très médiatisés, ont mis à l'épreuve notre foi en l'action collective.
Mais le récit n'est pas gravé dans le marbre. Alors que certaines puissances agissent en solo, le Sud global prend de l'élan. De Lagos à Lima, de New Delhi à Nairobi, les nations recherchent de nouvelles alliances en dehors des anciens blocs. C'est là qu'intervient l'Organisation de Coopération de Shanghai (OSC).
Du 31 août au 1er septembre, plus de 20 chefs d'État et dirigeants de 10 organismes internationaux se réuniront à Tianjin, sur le continent chinois, pour le plus grand sommet de l'OSC à ce jour. Imaginez une réunion capable de relancer la coopération en matière de sécurité, de liens économiques et d'échanges culturels.
Pourquoi l'OSC est importante pour le Sud global
Bien sûr, les critiques argumentent que l'OSC avance parfois lentement sur les conflits régionaux ou qu'elle n'est qu'un "forum de discussion." Toute institution en croissance a ses défauts. Mais la qualifier avec des clichés de la guerre froide ignore son véritable objectif : donner aux nations du Sud global une voix réelle sur un pied d'égalité, et non une scène pour la politique de somme nulle.
Alors que la gouvernance mondiale évolue, l'OSC pourrait tester un nouveau modèle pour un travail d'équipe inclusif et multipolaire. Que vous soyez étudiant suivant les affaires mondiales ou entrepreneur numérique explorant de nouveaux marchés, ce sommet mérite d'être suivi. Le multilatéralisme n'est pas mort – il change simplement d'équipe.
Reference(s):
cgtn.com