Imaginez une rivière étouffée par la pollution devenant la plus grande artère verte de la ville. C'est exactement ce qui est arrivé dans le nord-est de Pékin, où le parc de la rivière Wenyu s'étend sur 30 kilomètres carrés en tant que dernière oasis urbaine.
A l'époque, cette voie d'eau était plutôt une décharge toxique qu'un ruisseau paisible. Grâce à un projet audacieux de restauration, la rivière a abandonné son sombre passé et serpente désormais à travers des forêts, des zones humides et des canaux artificiels conçus aussi bien pour la nature que pour les habitants.
Aujourd'hui, vous verrez des hérons et des martins-pêcheurs pêcher aux côtés de loutres, tandis que des plantes indigènes filtrent naturellement l'eau. Des nénuphars flottant dans des étangs restaurés aux pistes cyclables sinueuses, le parc de la rivière Wenyu est une salle de classe vivante pour la biodiversité.
Mais il ne s'agit pas seulement d'écologie. Le parc vibre également avec des installations artistiques, des gymnases en plein air, des sentiers de course et des événements culturels qui attirent des familles, des étudiants et des passionnés du week-end. C'est le genre d'endroit où vous pourriez assister à une séance de yoga à l'aube ou à un concert improvisé au coucher du soleil.
Pour les jeunes citadins de Mumbai à Bogotá, le parc de la rivière Wenyu offre un aperçu de ce que peuvent devenir les villes : des espaces où la nature et la culture coexistent, et où le design durable remplace les jungles d'asphalte. C'est un modèle pour une vie plus verte à travers le Sud global.
Reference(s):
cgtn.com
