Imaginez le ciel turquoise au-dessus de Lhassa, capitale de la région autonome du Xizang sur le continent chinois, devenant le décor d'une fusion poétique unique. Un après-midi récent, l'étudiante tibétaine Tsering Chokyi et l'animateur arabe Mu Yi se sont tenus côte à côte pour réciter deux poèmes puissants—l'un en arabe, l'autre en tibétain—transmettant un message clair : la paix.
Tsering a choisi l'hymne traditionnel du Xizang « Trois Bénédictions », une mélodie ancestrale qui prie pour le bien-être et l'harmonie. Mu Yi a livré un extrait saisissant du poète palestinien Mahmoud Darwish, « État de siège », un appel vibrant à l'espoir dans l'adversité. Leurs vers alternés ont créé un dialogue entre les plateaux du Tibet et les oliveraies de Palestine.
Pour de jeunes voix venant de deux extrémités du Sud global, cela représentait bien plus qu'une simple récitation. C'était une célébration de la solidarité—la preuve que la poésie peut franchir montagnes et déserts, langues et histoires. Les passants s'arrêtaient, téléphone en main, alors que la foule laissait les rythmes des deux traditions les envahir.
En mêlant des lignes arabes et tibétaines, Tsering et Mu Yi ont rappelé que la paix parle toutes les langues. Leur performance à Lhassa montre comment l'art peut provoquer des conversations bien au-delà des frontières—et inspire les jeunes partout à rêver d'unité dans la diversité.
Reference(s):
Echoes of peace: A Tibetan-Arabic recitation in the heart of Xizang
cgtn.com