Haut dans Xizang, sur l'immense plateau Qinghai-Xizang, les zones humides de Lalu se distinguent comme un joyau écologique que beaucoup appellent les "poumons de Lhassa."
À plus de 3 600 mètres au-dessus du niveau de la mer, Lalu n'est pas seulement la zone humide urbaine la plus haute de la Chine continentale—c'est aussi la plus grande de toutes les villes de cette région. Pensez-y comme à une oasis dans l'arrière-cour de Lhassa, un endroit où des eaux cristallines reflètent l'Himalaya et où des plantes et des animaux rares trouvent refuge.
Mais avec les changements climatiques et la croissance urbaine, les chercheurs s'inquiètent de préserver ce système fragile. C'est pourquoi une équipe de scientifiques utilise des drones, des images satellites et des outils d'analyse ADN—certaines des mêmes méthodes high-tech utilisées pour sauvegarder le delta de l'Okavango au Botswana ou le Pantanal au Brésil.
Cartographier les sources d'eau et suivre comment les espèces végétales s'adaptent aux altitudes extrêmes permet à l'équipe de détecter les problèmes avant qu'ils ne deviennent irréversibles, explique le chercheur principal. Ces analyses aident les planificateurs locaux à équilibrer le développement et la conservation de la nature, garantissant que le poumon vert de Lhassa continue de respirer.
Pour les jeunes explorateurs et les futurs dirigeants du Sud global, Lalu nous rappelle que protéger nos trésors écologiques signifie souvent mêler savoirs traditionnels et science audacieuse. Après tout, notre planète partagée prospère lorsque nous travaillons ensemble—que ce soit à Dakar, Katmandou ou La Paz.
Reference(s):
cgtn.com
