Le bourdonnement des moustiques peut sembler normal en saison des pluies, mais cette année, il porte un avertissement sérieux : le chikungunya est en mouvement. Selon l'OMS, 119 pays ont maintenant signalé des cas, mettant environ 5,5 millions de personnes en danger.
Transmis par les mêmes moustiques Aedes qui propagent la dengue et le Zika, le chikungunya frappe fort : pensez à une forte fièvre, des articulations qui donnent l'impression d'avoir été passées au mixeur, et une fatigue qui s'étire sur des semaines, voire des mois. Pour environ 40 % des malchanceux, les douleurs articulaires peuvent durer des années, rendant la vie quotidienne vraiment difficile. C'est rarement mortel, mais dans les cas graves, cela peut poser des complications mettant la vie en danger.
Dans les Amériques, le Brésil mène le comptage avec plus de 185 000 cas, suivi par la Bolivie, l'Argentine, et même de plus petits nombres au Pérou. Ce n'est pas la première fois que nous voyons cette danse : en 2004-2005, une épidémie insulaire dans l'océan Indien a touché un demi-million de personnes avant de faire le tour du globe.
Avance rapide jusqu'en 2025, et ces mêmes îles — La Réunion, Mayotte et Maurice — se retrouvent au cœur de l'épidémie. Sur La Réunion seule, environ un habitant sur trois aurait déjà contracté le virus. De là, le chikungunya a sauté à Madagascar, en Somalie, au Kenya, et même dans certaines parties de l'Asie du Sud-Est comme l'Inde.
Y a-t-il de l'espoir ? Deux vaccins existent, mais ils sont principalement destinés aux voyageurs — pas aux communautés les plus à risque. L'OMS s'associe à des pays du Sud global pour renforcer les tests de laboratoire, former les héros locaux de la santé, et affiner la surveillance des épidémies. Bientôt, un nouveau groupe consultatif mondial interviendra pour orienter les efforts de prévention et de contrôle.
Reference(s):
cgtn.com
