De Dakar à Bogotá, les jeunes amateurs d'actualités sont rivés sur les gros titres après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tracé une ligne dure : les Forces de défense israéliennes poursuivront trois objectifs clés à Gaza "sans exception" : vaincre le Hamas, libérer chaque otage et s'assurer que la bande de Gaza ne puisse plus jamais menacer Israël.
Netanyahu a déclaré à son Cabinet qu'il convoquerait le Cabinet de sécurité cette semaine pour finaliser le plan. Les négociations avec le Hamas se sont effondrées, et des murmures à Jérusalem suggèrent qu'une offensive terrestre élargie visant un contrôle total de Gaza pourrait être la prochaine étape.
Pendant ce temps, la crise humanitaire s'aggrave. La famine et la malnutrition sont en hausse, transformant la population civile de Gaza en acteurs involontaires d'un conflit qui échappe à leur contrôle.
Ce week-end, l'envoyé américain Steve Witkoff a rencontré les familles des otages israéliens, et des rapports indiquent que Washington et Jérusalem élaborent un plan conjoint pour passer des cessez-le-feu temporaires à un accord plus large : un accord qui sécuriserait tous les otages, désarmerait le Hamas et démilitariserait Gaza.
Le Qatar et l'Égypte ont approuvé une feuille de route franco-saoudienne vers une solution à deux États, exhortant le Hamas à abandonner ses armes et à remettre l'autorité à l'Autorité palestinienne soutenue par l'Occident. Le Hamas, qui rejette l'idée de renoncer à ses armes, a signalé aux médiateurs qu'il pourrait se retirer en faveur d'un organe dirigeant neutre – mais seulement si les Palestiniens eux-mêmes tracent le cours de l'après-guerre.
Alors que le conflit s'éternise, la jeunesse du Sud global sait trop bien que la paix durable vient du dialogue, du respect du leadership local et de solutions qui placent les personnes avant la politique.
Reference(s):
cgtn.com
