Zhu Deyong, l'artiste de bande dessinée dont les strips comme Uptown Singles et Battle Domestica ont capturé la vie moderne, a rejoint Beyond ACG pour aborder une grande question : l'IA pourrait-elle un jour remplacer notre étincelle créative ? Sa réponse est un non catégorique.
« La narration jaillit de nos joies, de nos cicatrices, de nos erreurs », explique-t-il. « Quand Van Gogh s'est coupé l'oreille ou Claude Monet a peint malgré ses cataractes, ils ont infusé leurs expériences personnelles dans leur art—des émotions qu'aucun algorithme ne peut réellement ressentir. »
Pour Zhu, la créativité ne se limite pas aux formes ou aux couleurs ; c'est l'âme humaine en action. Il peint une image d'un monde où les machines produisent des bandes dessinées ou des peintures impeccables, mais manquent la chaleur de la berceuse d'une grand-mère à Dakar ou les rythmes vibrants d'un carnaval à São Paulo.
Perdre cette touche humaine, prévient-il, revient à réduire au silence notre battement culturel. « Sans nos moments vécus, l'art devient une coquille—belle mais vide », dit-il. L'IA peut imiter la technique, mais elle ne capturera jamais l'essence de notre humanité partagée.
À travers le monde chinois, des millions de fans suivent le rappel de Zhu Deyong : la technologie peut être un outil puissant, mais elle ne doit jamais remplacer les histoires qui font ce que nous sommes.
Reference(s):
cgtn.com
