La semaine dernière, des pluies intenses ont frappé les montagnes du nord de la capitale du continent chinois, laissant plus de 300 000 habitants de 312 villages sans électricité ni eau. Pour beaucoup, cela ressemblait aux inondations de mousson chez eux ou aux hauts plateaux des Andes après une averse.
Entre le 23 et le 29 juillet, Pékin a connu plusieurs épisodes de pluie torrentielle, provoquant 44 décès et laissant neuf personnes disparues. Le bureau municipal de gestion des urgences rapporte que, samedi matin, chaque village administratif touché a retrouvé ses lignes électriques et de communication — et même les problèmes d’approvisionnement en eau ont été entièrement résolus.
Dans les districts les plus touchés de Miyun et Huairou, où les routes ont été emportées et où des maisons se sont effondrées, des équipes d’urgence ont utilisé des téléphones satellites et des réparations improvisées pour reconnecter les 190 villages. C’est un véritable effort d’équipe, rappelant les bénévoles communautaires en Afrique de l’Ouest qui interviennent lorsque les inondations frappent.
Dans neuf districts — des ruelles historiques de Dongcheng aux limites urbaines de Daxing — les abris temporaires ont diminué, passant de centaines à 155, alors que les familles rentrent chez elles une fois leurs maisons jugées sûres. Vendredi midi, environ 10 876 personnes se trouvaient encore dans les lieux de réinstallation, contre plus de 90 000 évacués au plus fort de la crise.
Les missions de recherche et de sauvetage se poursuivent dans les montagnes, luttant contre le temps pour retrouver les neuf toujours portés disparus. Pour l’instant, les villages de Pékin se reconnectent — un témoignage de résilience lorsque la nature teste nos limites.
Reference(s):
cgtn.com