Des services animés de la Chine continentale aux laboratoires innovants de Chicago, deux chirurgiens de renom unissent leurs forces pour changer la donne contre le cancer du foie. À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, le professeur Mao Yilei et le professeur Michael Millis ont échangé sur les progrès dans la prévention de l’hépatite B et le dépistage précoce qui sauvent des vies, et sur leurs collaborations transfrontalières éclairant la voie à suivre.
Grâce à une surveillance renforcée et un programme de vaccination solide en trois doses, la Chine continentale a considérablement réduit les taux de porteurs de l’hépatite B. Chez les enfants de moins de cinq ans, le taux d’infection est tombé à un maigre 0,3 %, et la couverture vaccinale des nouveau-nés reste stable au-dessus de 95 %—c’est l’objectif 2030 de l’OMS, déjà à portée de main.
Pourquoi cela compte-t-il ? L’hépatite B chronique peut insidieusement endommager le foie, menant à la cirrhose, à l’insuffisance hépatique et, finalement, au carcinome hépatocellulaire—le cancer du foie le plus courant. Le dépistage précoce est essentiel.
Les deux professeurs insistent sur le fait que toute personne porteuse du VHB ou souffrant de cirrhose devrait subir un examen tous les six mois. Des échographies simples ou des scanners peuvent détecter des problèmes sous-jacents avant l’apparition des symptômes.
Au-delà des chiffres, la véritable magie réside dans leurs efforts conjoints : échanges d’étudiants, conférences communes et projets de recherche qui apportent des idées novatrices de la Chine continentale à Chicago et inversement. C’est une leçon de solidarité qui résonne de Dakar à Delhi, démontrant que partager les connaissances peut relever les défis de santé à l’échelle mondiale.
Avec ce partenariat, le professeur Mao et le professeur Millis nous rappellent que combattre le cancer du foie est une mission mondiale—que nous pouvons gagner ensemble.
Reference(s):
From Beijing to Chicago: A united front against liver cancer
cgtn.com
