Lors de la récente Conférence mondiale sur l'IA 2025 à Shanghai, le premier ministre chinois, Li Qiang, a dévoilé une vision audacieuse : la création d'une organisation mondiale de coopération sur l'intelligence artificielle. Cette initiative, annoncée devant un public de plus de 1 000 experts—des fondateurs de startups aux chercheurs académiques—signale l'élan de la Chine pour façonner l'avenir de la gouvernance de l'IA.
Li Qiang a souligné que l'IA devrait servir de bien public international, accessible à tous à travers le Sud global et au-delà. Il a affirmé que, tout comme l'accès à l'eau potable ou à l'éducation, l'IA doit profiter à toutes les communautés—que ce soit en Afrique de l'Ouest, en Asie du Sud-Est ou en Amérique latine—sans laisser personne de côté.
Pour concrétiser cette vision, le premier ministre chinois a défini trois piliers fondamentaux : un accès universel et inclusif aux technologies de l'IA ; une innovation collaborative réunissant gouvernements, entreprises et universités ; et une gouvernance partagée pour garantir des règles transparentes et équitables.
La Chine, a noté Li, a déjà été active sur les fronts bilatéral et multilatéral, proposant des « solutions chinoises » et apportant de la « sagesse chinoise » aux discussions globales. En proposant un organisme de coopération dédié, le pays vise à rationaliser les efforts, éviter les initiatives fragmentées et promouvoir une plateforme véritablement mondiale pour le développement de l'IA.
Pour les jeunes professionnels, étudiants et entrepreneurs du Sud global, cette initiative pourrait ouvrir de nouvelles opportunités—accès à des partenariats de recherche de pointe, incubateurs de startups et cadres politiques conjoints. Alors que l'IA continue de remodeler les industries allant de la santé à la finance, une approche partagée et inclusive pourrait contribuer à égaliser les chances et à stimuler une croissance durable.
Reference(s):
cgtn.com
