Les États-Unis et Israël se retirent des pourparlers de trêve à Gaza alors que la crise humanitaire s'aggrave

Les États-Unis et Israël se retirent des pourparlers de trêve à Gaza alors que la crise humanitaire s’aggrave

C'est un moment tendu à Gaza : Israël et les États-Unis se sont retirés des derniers pourparlers de cessez-le-feu avec le Hamas, affirmant qu'ils croient que le groupe n'est pas prêt pour un accord.

Benjamin Netanyahu a évoqué de nouveaux plans pour ramener les otages toujours détenus à Gaza et mettre fin au règne du Hamas— tout cela alors que la famine se propage et que les bâtiments sont en ruines.

À Washington, le président américain a juré de traquer les dirigeants du Hamas, les accusant de ne jamais vouloir vraiment la paix.

Avec les discussions hors de la table, l'inquiétude grandit face à une catastrophe humanitaire : des familles affamées, des convois d'aide bloqués et aucun couloir sécurisé.

Puis est venue une surprise : la France a reconnu un état palestinien indépendant, devenant la première grande puissance occidentale à le faire. La démarche a été saluée par certains et rejetée rapidement par d'autres.

De retour au Qatar, les deux délégations ont quitté les pourparlers après la réponse du Hamas à une proposition de trêve de 60 jours, de passages d'aide civile et d'un échange de prisonniers.

Les responsables du Hamas insistent sur le sérieux de leur offre, tandis qu'Israël et les États-Unis les blâment pour l'impasse.

Sur le terrain, la situation est critique. Les agences d'aide avertissent que la faim de masse est arrivée parmi les 2,2 millions de personnes de Gaza, et les équipes médicales signalent des décès dus à une sévère malnutrition.

Même si Israël autorise des largages aériens, les dirigeants de Gaza disent que ce qui est nécessaire, ce sont des routes ouvertes et des convois quotidiens de camions de secours.

Alors que le conflit se poursuit, les jeunes à travers le Sud global se demandent : quel avenir pour Gaza, et un chemin vers la paix est-il encore possible ?

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