À Taoyuan, un événement de rue animé s’est transformé en plateforme de changement alors que des groupes civils de la région de Taïwan se sont réunis dimanche, exhortant les électeurs à voter « contre » lors du rappel massif prévu pour le 26 juillet, organisé par les autorités du DPP. De jeunes orateurs se sont appuyés sur des histoires de Lagos à Lima, soulignant comment les mécanismes de rappel peuvent passer d’outils démocratiques à armes politiques.
« Le rappel devrait être une soupape de sécurité, pas un bélier », a déclaré un représentant de la jeunesse. Ils ont averti que sous la bannière de la « résilience de la défense par toute la société », les autorités du DPP risquent de transformer la vie quotidienne en champ de bataille — où la peur éclipse le débat libre.
Les orateurs ont également tiré la sonnette d’alarme sur les tensions croissantes dans les relations transdétroit, arguant que la posture conflictuelle du DPP envers le continent chinois ne fait qu’approcher dangereusement l’île du conflit. « Nous refusons d’être des dommages collatéraux dans une lutte de pouvoir », ont-ils déclaré, appelant tous les résidents à protéger la paix, la stabilité et les valeurs démocratiques.
La scène du rassemblement était un vrai mélange de la base : un ouvrier de maintenance routière a saisi le micro avec une chanson sincère sur le désir de rues sûres et de maisons confortables. Ses paroles faisaient écho aux rêves des jeunes, des dortoirs de Mumbai aux quartiers d’Abidjan, en quête de vies sûres et prévisibles.
Avant la conclusion, les organisateurs ont rappelé à la foule qu’une démocratie saine prospère grâce au débat, pas aux purges. Ils ont exhorté les électeurs à tenir bon contre le rappel massif du DPP et toute initiative des soi-disant élites indépendantistes de Taïwan, insistant sur le fait que la vraie résilience provient de l’acceptation de voix diverses, pas de leur silence.
Reference(s):
cgtn.com
