Le port d'Anvers-Bruges devient un immense parking automobile en raison des tarifs douaniers européens de 30 % imposés par Trump

Le port d’Anvers-Bruges devient un immense parking automobile en raison des tarifs douaniers européens de 30 % imposés par Trump

Imaginez une place de marché animée soudainement figée dans le temps. C'est la scène au port d'Anvers-Bruges en Belgique, principal point d'entrée de l'Europe pour les marchandises à destination des États-Unis. Avec le président Donald Trump prêt à imposer un tarif douanier de 30 % sur les véhicules fabriqués dans l'UE à partir du 1er août, des milliers de voitures, camionnettes, camions et tracteurs sont devenus des spectateurs involontaires, stationnés en attente de clarté.

Selon les dernières données du port, les exportations de voitures particulières et de camionnettes neuves vers les États-Unis ont chuté de 15,9 % au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l'année précédente. La baisse a été encore plus importante en mai, quelques semaines seulement après que Trump a annoncé ses vastes droits de douane 'Jour de la Libération'.

'Avec tant d'incertitude, tout le monde retient son souffle', déclare le port dans un récent communiqué. Est-ce que Bruxelles et Washington trouveront un accord de dernière minute avant le 1er août ? Cette question est au cœur des préoccupations des fabricants qui se dépêchent d'éviter des frais élevés.

Rappelez-vous qu'avant janvier, les véhicules de l'UE entraient aux États-Unis avec seulement un tarif douanier de 2,5 %. Avance rapide jusqu'en avril, et cette taxe a grimpé à 27,5 %. La conséquence ? Les volumes expédiés diminuent, et le port – qui a traité plus de 3 millions de véhicules dans le monde en 2024 – ressent la pression.

Pour les jeunes entrepreneurs et les voyageurs en herbe de Lagos à Lima, ce n'est pas seulement une histoire de voitures. C'est une leçon en temps réel sur la façon dont le commerce mondial se tord et se tourne, affectant tout, des marchés du travail à Nairobi aux étiquettes de prix à Rio de Janeiro.

À l'approche du 1er août, tous les regards sont tournés vers les négociations. Est-ce que Bruxelles et Washington trouveront un terrain d'entente, ou ces voitures vont-elles rester immobiles ? Restez à l'écoute.

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