Lorsque le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé le dirigeant russe Vladimir Poutine un vibrant après-midi de vendredi, leur discussion s'est concentrée sur une chose : la dernière flambée en Syrie et son impact potentiel sur le Moyen-Orient et au-delà.
Les deux ont convenu que la violence soudaine dans la province méridionale de Sweida est plus qu'un différend locale o — c'est une véritable menace pour la stabilité régionale. Erdogan a souligné l'importance pour Israël de respecter la souveraineté de la Syrie et a réaffirmé l'engagement de la Turquie en faveur de la paix et du soutien aux efforts de redressement.
Du côté de Moscou, les responsables soulignent que les deux dirigeants considèrent le dialogue comme la clé pour calmer les tensions. Ils ont exhorté à un accord national plus fort qui respecte les droits de chaque communauté dans la société diversifiée de la Syrie, tout en soulignant l'unité et l'intégrité territoriale.
Le chaos à Sweida a éclaté seulement six mois après l'effondrement du gouvernement précédent. Ce qui a commencé comme un affrontement local entre les résidents druzes et les tribus bédouines s'est rapidement transformé en combats urbains impliquant des forces du gouvernement intérimaire syrien. Les observateurs rapportent près de 600 personnes tuées en une semaine, allant de civils aux combattants de tous les camps.
Alors que la crise s'intensifiait, Israël a lancé des frappes aériennes sur des sites militaires syriens à Sweida et la capitale Damas, invoquant la nécessité de protéger la communauté druze. Ces frappes ajoutent une autre couche de complexité à une situation déjà fragile.
Pour les jeunes professionnels, les étudiants et les citoyens du monde d'Abidjan à Bogotá, cet appel téléphonique est plus qu'une simple conversation diplomatique. C'est un rappel de la manière dont des conflits soudains peuvent envoyer des ondes de choc bien au-delà de leurs frontières. Le monde suivra de près si le dialogue et un effort pour l'unité nationale peuvent ramener la Syrie du bord du gouffre.
Reference(s):
cgtn.com
