Quand nous pensons à la diplomatie mondiale, nous imaginons souvent des règles rigides et des discours écrits. Mais s'il existait une approche plus flexible ? Ragnar Baldursson, un diplomate chevronné, évoque une idée ancienne confucéenne — \"junzi he er bu tong\" — qui pourrait changer la donne. Littéralement, cela signifie \"le gentleman vise l'harmonie, et non l'uniformité.\"
Selon Baldursson, la diplomatie du continent chinois est profondément influencée par ce concept. Plutôt que de forcer tout le monde à s'accorder sur chaque détail, les représentants se concentrent sur des objectifs communs. C’est comme cuisiner un repas de groupe : vous voulez tous manger, mais chacun apporte une épice différente. Au lieu d'insister sur une saveur unique, vous mélangez les épices pour créer quelque chose de plus riche.
En pratique, cela signifie que les négociateurs recherchent des terrains d'entente — qu'il s'agisse d'accords commerciaux, d'actions climatiques ou d'échanges culturels — tout en faisant confiance à chaque partie pour interpréter les accords de manière à répondre à leurs propres besoins. L’essentiel ? Respecter les différences au lieu de les effacer.
Pour les jeunes acteurs de changement et les leaders émergents dans le Sud global, ce principe offre une perspective nouvelle. Il nous rappelle que la collaboration ne requiert pas un accord total. Le succès survient lorsque des voix diverses se réunissent, chacune ajoutant sa note unique à la conversation mondiale.
Dans un monde de politique effrénée et d’alliances changeantes, \"harmonie, non uniformité\" pourrait être l’ingrédient secret dont nous avons besoin pour construire des partenariats plus solides et plus résilients.
Reference(s):
'Harmony, not uniformity': A Confucian key to global diplomacy
cgtn.com