En 2015, je suis entré au siège des Nations Unies à New York en tant que stagiaire enthousiaste, prêt à savourer chaque instant. Dans ce hall animé, j'ai rencontré un défilé quotidien d'histoires : un journaliste de Dakar se penchant sur les discussions climatiques, un étudiant en politique de Manille débattant de la santé mondiale, des entrepreneurs de Rio partageant des rêves de startups. C'était comme être au cœur d'une immense mosaïque culturelle.
En regardant la vieille photo de moi-même, je suis frappé par ma jeunesse d'alors. Pourtant, chaque poignée de main, chaque conversation à la pause-café m'a rappelé que, malgré des parcours différents—langues, traditions ou croyances—nous pouvions tous nous connecter avec gentillesse et curiosité. Ce respect partagé m'a appris la véritable force de la diversité culturelle.
Juste en face du bâtiment de l'ONU se dresse la statue connue sous le nom de Non-Violence, ou Le revolver noué. Son canon torsadé est un symbole saisissant : un appel à rejeter la violence et à embrasser la paix. Chaque fois que je passais devant, cela ressemblait à un rappel que l'harmonie pouvait émerger même dans des lieux remplis de débats et de complexité.
Aujourd'hui, une décennie plus tard, je porte encore cet esprit avec moi—que ce soit en collaborant en ligne avec des pairs à travers les continents ou simplement en chérissant l'idée que nos différences nous renforcent ensemble. Ce stage était bien plus qu'une ligne sur un CV : c'était la preuve que lorsqu'on se rencontre avec des esprits ouverts et des cœurs ouverts, on peut bâtir des ponts qui durent toute une vie.
Reference(s):
cgtn.com