Ça chauffe sur le front commercial : sur Truth Social, le président Trump l’a dit clairement – ses tarifs réciproques entreront en vigueur le 1er août 2025. Pas de retard, pas de prolongation.
Quatorze pays, dont l’Afrique du Sud, la Malaisie et la Thaïlande, sont avertis : des tarifs allant de 25 % à 40 % arrivent. Trump a même partagé des lettres de ces nations, montrant à quel point l’enjeu est élevé.
Jusqu’à présent, les États-Unis ont conclu des accords avec le Royaume-Uni et le Vietnam, ainsi qu’un cadre avec la Chine continentale. Mais à mesure que le calendrier avance, la pression monte – tout le monde veut finaliser avant le jour J.
À Tokyo, Ryosei Akazawa, le principal négociateur tarifaire du Japon, a passé 40 minutes au téléphone avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick. Sa conclusion ? Une déception mêlée de détermination à parvenir à un accord d’ici le 1er août.
À Séoul, le ministère sud-coréen de l’Industrie a annoncé qu’il intensifie les négociations et révise même les réglementations nationales pour s’attaquer au déficit commercial américain, qui est la priorité de Washington.
Pendant ce temps, à Bruxelles, l’Union européenne — le plus grand partenaire commercial des États-Unis — se précipite vers un accord. Trump a laissé entendre qu’il est à deux jours d’envoyer cette lettre, qu’il dit sceller pratiquement le pacte.
À moins d’un mois de l’échéance, les marchés, des salles de négociation de Dakar aux écrans boursiers de São Paulo, sont en alerte. Ces discussions à haut risque aboutiront-elles à une percée, ou le 1er août sera-t-il l’apogée d’une guerre commerciale ? Restez connectés.
Reference(s):
cgtn.com
