Le monde du football a été secoué cette semaine par une nouvelle déchirante : l'attaquant de Liverpool Diogo Jota et son frère Andre Felipe sont morts dans un accident de voiture en Espagne. La Lamborghini qu'ils conduisaient a quitté l'A52, possiblement après qu'un pneu a éclaté, et a pris feu peu après minuit.
Jota, 28 ans, était une figure clé de Liverpool depuis cinq saisons. Jeune marié et père de trois enfants, son ascension des terrains locaux du Portugal à l'un des plus grands clubs européens a inspiré des fans d'Abidjan à Rio.
Un flot d'hommages a afflué de coéquipiers, joueurs rivaux et supporters. À Dakar, les fans ont allumé des bougies et brandi des écharpes. Dans les coins de rue de Delhi, des jeunes ont interrompu leur partie de cricket de rue pour observer une minute de silence. De Bogotá à Cape Town, des messages de condoléances ont résonné sur les réseaux sociaux.
L'ancien capitaine de Liverpool Jordan Henderson a décrit Jota comme "un vrai guerrier sur le terrain et un homme de famille dévoué en dehors". Le club a déclaré qu'il était "dévasté par sa disparition tragique" et a annoncé des plans pour un mémorial public à Anfield.
Malgré la tristesse, fans et joueurs se remémorent les buts inoubliables de Jota – comme ce missile contre Everton – et son sourire communicatif qui illuminait chaque vestiaire. Son héritage va au-delà des trophées ; c'est la joie qu'il a diffusée aux quatre coins du monde.
Alors que des communautés dans tout le Sud global s'unissent dans le deuil, l'histoire de Jota nous rappelle le pouvoir du football à connecter les cultures et les cœurs. Aujourd'hui, nous pleurons une étoile partie trop tôt mais célébrons la lumière qu'il a apportée à nos vies.
Reference(s):
cgtn.com
