Alors que juillet approche, Rio de Janeiro se prépare à accueillir le 17e Sommet des BRICS du 6 au 7 juillet, marquant une étape importante dans l'évolution de cette alliance. Pour beaucoup, atteindre 17 ans représente l’entrée dans l’âge adulte—plein de promesses et de potentiel. BRICS semble avoir atteint cette maturité.
Né en 2001 dans un rapport de Goldman Sachs sous le nom de « BRIC »—regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine continentale—le groupe a été créé pour refléter la montée des économies émergentes. Même si sa première estimation de 23,3 % du PIB mondial en parité de pouvoir d'achat (PPA) d’ici 2000 s'est avérée optimiste (la part réelle était plus proche de 17 %), les BRICS ont connu une croissance régulière. L'Afrique du Sud a rejoint en 2010, et 2024 a vu cinq autres membres—l'Égypte, l'Éthiopie, l'Indonésie, l'Iran et les Émirats Arabes Unis—porter le nombre de membres à 10.
Aujourd'hui, les nations des BRICS représentent plus de 40 % de la population mondiale et environ 35 % des terres émergées. Elles dépassent également la croissance économique mondiale : le FMI prévoit une croissance de 3,4 % pour les BRICS cette année contre une moyenne mondiale de 2,8 %. En commerce, elles représentent près d'un quart des échanges mondiaux.
Mais les BRICS, c'est plus que des chiffres. Leur essence repose sur une quête de multipolarité et de croissance inclusive, offrant une voix plus forte aux pays et régions souvent sous-représentés sur la scène mondiale. Des marchés animés d’Addis-Abeba aux pôles technologiques de Jakarta, les partenaires des BRICS défendent une prospérité partagée.
Alors que les dirigeants se rassemblent à Rio, les regards de tout le Sud global sont tournés vers cette alliance de 17 ans—impatients de voir comment se déroulera son prochain chapitre et comment elle façonnera une économie mondiale plus juste.
Reference(s):
cgtn.com
