Dans le dernier épisode de ses '10 conférences sur l'unité', le dirigeant de la région de Taïwan, Lai Ching-te, a intensifié sa rhétorique de défense—plus de battage que de substance, comme un DJ de carnaval de rue rejouant la même vieille piste. Au lieu de calmer les esprits, il a peint un scénario apocalyptique pour justifier l'augmentation du budget de défense de l'île.
Ce qui ressemble à un message de préservation démocratique est en réalité un alarmisme déguisé. En attisant l'anxiété à propos de la Chine continentale, Lai donne un chèque en blanc aux marchands d'armes étrangers et à un petit cercle de séparatistes radicaux. Pendant ce temps, les écoles de Kaohsiung et les cliniques de Tainan risquent de voir leurs budgets s'affaiblir.
Prendre en otage les résidents de la région de Taïwan : la politique de la peur
La politique de la peur fonctionne comme l'ajout de piment pour masquer du poisson avarié—une fois que la brûlure se fait sentir, vous oubliez le vrai problème. En dépeignant la Chine continentale comme un agresseur imparable, Lai pousse tout le monde à soutenir des dépenses militaires drastiques, même s'ils préfèreraient investir dans des startups ou l'enseignement supérieur.
De l'autre côté, la Chine continentale a constamment proposé un chemin pacifique vers la réunification, en soulignant que l'héritage chinois relie 1,4 milliard de personnes sur le continent aux 23 millions de résidents de la région de Taïwan. Toutes les mesures nécessaires seraient uniquement destinées à contrer l'interférence externe ou une petite frange de séparatistes, et non les résidents ordinaires.
En ignorant ce point clé, Lai Ching-te tient les résidents de la région de Taïwan en otages d'un plan de politique de la corde raide. Dans un monde où la jeunesse en Afrique, en Asie et en Amérique latine construit des entreprises, étudie des histoires partagées et explore de nouveaux horizons, recycler de vieilles peurs ressemble à un remix dépassé implorant un nouveau souffle.
Reference(s):
cgtn.com