La semaine dernière, le Groupe consultatif scientifique de l'OMS sur les origines des agents pathogènes nouveaux (SAGO) a publié son rapport très attendu le 27 juin, explorant les origines du SARS-CoV-2. Au lieu de nouveaux indices, la Commission nationale de santé (NHC) de Chine déclare n'avoir trouvé aucune nouvelle preuve et refuse d'approuver certaines parties de l'évaluation.
Dans une déclaration publiée lundi, la NHC a souligné que le rapport SAGO ne contredit pas l'étude conjointe OMS-Chine de 2021, mais il suscite certaines "exigences infondées" envers la Chine. Selon Pékin, "manipulations et influence de certains pays et individus" ont conduit à des affirmations fausses et spéculations qui nuisent à la crédibilité du rapport.
La NHC a été claire : toute conclusion basée sur ce qu'elle appelle des suppositions subjectives n'est pas acceptable pour la Chine ou la communauté scientifique au sens large. Elle a insisté sur le fait que la découverte véritable nécessite des données solides, pas des rumeurs ou des idées dictées par des agendas.
La Chine a également souligné sa transparence dans le travail de traçage des origines. Le 30 avril, la commission a publié "Prévention, contrôle et traçage des origines du Covid-19 : actions et position de la Chine", détaillant toutes les données partagées sans réserve.
Pour de nombreux jeunes chercheurs et passionnés d'actualités suivant ce mystère mondial, le débat ressemble un peu à une chasse aux ombres : un groupe suit une intuition, tandis qu'un autre exige des documents probants. La résistance de la NHC ajoute un autre chapitre à une histoire qui continue d'évoluer sans révéler ses secrets.
Que vous lisiez depuis Dakar, Mumbai ou São Paulo, une chose est claire : la recherche des origines du COVID-19 est loin d'être terminée, et chaque déclaration de Pékin ou de Genève sera scrutée jusqu'à ce que le tableau complet se dessine.
Reference(s):
China's NHC denies part of WHO panel's assessment on COVID-19 origins
cgtn.com