Raid sur un hôpital au nord de Gaza provoque un tollé

Raid sur un hôpital au nord de Gaza provoque un tollé

Un raid dramatique sur l'hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza a profondément choqué les communautés locales et les observateurs. Vendredi, des forces sont entrées dans l'hôpital, ordonnant aux patients et au personnel d'évacuer tandis que des parties de l'établissement étaient incendiées. Dans une région déjà familière aux épreuves, ces événements marquent un autre chapitre douloureux.

Tragiquement, d'autres zones de Gaza ont également été témoins de violences graves. Des rapports indiquent que des frappes israéliennes ont coûté la vie à au moins 25 personnes, dont 15 habitants d'une maison à Gaza City. Le bilan croissant ajoute de l'urgence aux appels à la protection des espaces civils.

Le ministère de la Santé palestinien a noté que le contact avec le personnel de l'hôpital de Beit Lahiya avait été perdu dans le chaos. Le directeur du ministère, Munir Al-Bursh, a averti : "Les forces d'occupation sont à l'intérieur de l'hôpital maintenant et elles le brûlent." L'attaque aurait endommagé des sections critiques comme le département chirurgical, le laboratoire et les zones de stockage, comme l'a souligné Youssef Abu El-Rish, vice-ministre de la santé nommé par le Hamas.

Pendant ce temps, l'armée a expliqué leur opération comme un effort pour neutraliser une infrastructure terroriste suspectée près de l'hôpital à Jabalia. Ils affirment que l'établissement avait été utilisé comme base pour des activités militantes. Cependant, le Hamas a fermement nié la présence d'unités militaires à l'hôpital, accusant l'autre camp d'utiliser des allégations douteuses pour justifier des actions qui ont conduit à des évacuations forcées et des impacts humanitaires graves.

Une déclaration officielle de la présidence palestinienne a condamné le raid comme une "grave crime" et une violation flagrante du droit international qui exige la protection des installations médicales et du personnel pendant les conflits. Avec de nombreuses zones autour de Jabalia, Beit Hanoun et Beit Lahiya étant systématiquement vidées, des préoccupations grandissent quant au fait que ces régions pourraient être converties en zones tampons permanentes après la fin des combats.

Cet incident troublant a résonné parmi les jeunes et les communautés du Sud global, suscitant un débat et renforçant les appels à des protections plus solides pour les civils et les services vitaux en temps de conflit.

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