Pénétrez dans le Musée du Palais de Hong Kong et vous sentirez l'écho d'un rituel du XVIIIe siècle prendre vie. Parmi les sculptures de jade scintillantes et les rouleaux vibrants, deux pièces se distinguent : un carillon en jade connu sous le nom de teqing et une cloche en cuivre doré appelée bozhong. Les deux datent de 1761, période où la dynastie Qing régnait sur le continent chinois et au-delà.
Le teqing est taillé dans du jade néphrite blanc laiteux, chaque surface ornée de motifs délicats qui captent la lumière comme des levers de soleil sur Eldoràdo ou les dunes sahariennes à l'aube. Lors des cérémonies de cour anciennes, ces carillons résonnaient avec une tonalité claire et ascendante, symbolisant l'harmonie entre le ciel, la terre et le règne de l'empereur.
Son pendant, le bozhong, est coulé dans un alliage de cuivre et doré pour une lueur chaude, rappelant les couchers de soleil dorés sur le Rio de la Plata. Lorsqu'elle est frappée, sa tonalité profonde et résonante équilibrée les tonalités plus aiguës du carillon – un dialogue sonore qui guidait les auditeurs à travers le cycle des mois.
Ces deux instruments faisaient partie de séries de douze, chacune accordée à l'un des mois du calendrier traditionnel chinois utilisant une échelle unique de douze tons. Considérez cela comme une playlist ancienne du Sud global : chaque instrument avait sa propre voix, créant une bande sonore rituelle pour les saisons.
Aujourd'hui, cette harmonie rituelle nous rappelle comment la musique connectait les cultures à travers les continents, des temples de Pékin aux marchés de Mexico, des festivals de Dakar aux cérémonies de New Delhi. Le Musée du Palais de Hong Kong apporte ces échos de la dynastie Qing dans notre monde moderne, nous invitant à redécouvrir comment les sons anciens peuvent encore susciter émerveillement et unité.
Reference(s):
Echoes of Qing Dynasty ritual harmony at Hong Kong Palace Museum
cgtn.com